M. Papa Toby Gaye
Directeur général de la Senelec
Créée par la loi n° 98-06 du 28 janvier 1998, promulguée le 14 avril de la même année, la Société Nationale d’Électricité du Sénégal (Senelec) est une société anonyme (SA) à participation publique majoritaire.
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Missions et activités Conformément à la législation sur le secteur de l’électricité, la Senelec a pour principales missions :
• La production : Générer de l’énergie électrique via ses propres installations ou en collaboration avec des producteurs indépendants ;
• Le transport et la distribution : Acheminer et livrer l’électricité aux utilisateurs finaux ;
• L’importation et l’exportation : Gérer les échanges d’énergie électrique à l’international ;
• L’achat et la vente : Commercialiser l’électricité en gros ou au détail.
La Senelec est également habilitée à réaliser toutes les opérations connexes ou complémentaires, de nature juridique, civile, commerciale, industrielle, immobilière ou mobilière, en lien avec ses objectifs principaux.
Capital et répartition Le capital social de la Senelec s’élève à 175,236 milliards de francs CFA, réparti comme suit : • État du Sénégal : 90,58 % ; • Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : 9,42 %.
Régulation et encadrement L’État, à travers le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (MEPM), supervise la régulation et le contrôle du secteur énergétique, en collaboration avec la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité (CRSE). Ce dispositif vise à garantir une gestion efficace et stratégique de l’industrie électrique, essentielle pour l’économie nationale.
Appels d’offres pour la production indépendante
Dans le cadre du développement de nouvelles capacités de production, Senelec peut collaborer avec des producteurs privés. Ces partenariats se concrétisent via des appels d’offres lancés par la CRSE, permettant à Senelec ou à d’autres entreprises du secteur de proposer leurs solutions.
Croissance historique
Depuis sa création en 1984, la Senelec a joué un rôle clé dans le développement économique et social du Sénégal. • Évolution des ventes : De 604 GWh en 1983, elles ont atteint 1 540 GWh en 2005 ; • Puissance de pointe : De 99 MW en 1983 à 343 MW en 2005 ; • Capacités installées : Une hausse de 184 MW en 1983 à 582,60 MW en 2005, dont 150 MW provenant de la production privée.
Défis actuels
Face à la mondialisation économique, la Senelec doit relever plusieurs défis, notamment :
1. Le financement de son développement pour répondre à une demande croissante en énergie.
2. L’intégration de la libéralisation du secteur énergétique, suivant les réformes adoptées en 1998 :
Ouverture de la production électrique au secteur privé pour la création et la gestion de centrales ;
Maintien du monopole de Senelec sur le transport de l’électricité à l’échelle nationale ; Exclusivité de la distribution dans son périmètre.
Enjeux stratégiques Pour maintenir son rôle de moteur du développement économique, la Senelec doit poursuivre ses efforts d’innovation, renforcer ses capacités financières et collaborer avec les acteurs privés tout en garantissant la stabilité et l’efficacité du système énergétique sénégalais.
Missions et activités Conformément à la législation sur le secteur de l’électricité, la Senelec a pour principales missions :
• La production : Générer de l’énergie électrique via ses propres installations ou en collaboration avec des producteurs indépendants ;
• Le transport et la distribution : Acheminer et livrer l’électricité aux utilisateurs finaux ;
• L’importation et l’exportation : Gérer les échanges d’énergie électrique à l’international ;
• L’achat et la vente : Commercialiser l’électricité en gros ou au détail.
La Senelec est également habilitée à réaliser toutes les opérations connexes ou complémentaires, de nature juridique, civile, commerciale, industrielle, immobilière ou mobilière, en lien avec ses objectifs principaux.
Capital et répartition Le capital social de la Senelec s’élève à 175,236 milliards de francs CFA, réparti comme suit : • État du Sénégal : 90,58 % ; • Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) : 9,42 %.
Régulation et encadrement L’État, à travers le Ministère de l’Énergie, du Pétrole et des Mines (MEPM), supervise la régulation et le contrôle du secteur énergétique, en collaboration avec la Commission de Régulation du Secteur de l’Électricité (CRSE). Ce dispositif vise à garantir une gestion efficace et stratégique de l’industrie électrique, essentielle pour l’économie nationale.
Appels d’offres pour la production indépendante
Dans le cadre du développement de nouvelles capacités de production, Senelec peut collaborer avec des producteurs privés. Ces partenariats se concrétisent via des appels d’offres lancés par la CRSE, permettant à Senelec ou à d’autres entreprises du secteur de proposer leurs solutions.
Croissance historique
Depuis sa création en 1984, la Senelec a joué un rôle clé dans le développement économique et social du Sénégal. • Évolution des ventes : De 604 GWh en 1983, elles ont atteint 1 540 GWh en 2005 ; • Puissance de pointe : De 99 MW en 1983 à 343 MW en 2005 ; • Capacités installées : Une hausse de 184 MW en 1983 à 582,60 MW en 2005, dont 150 MW provenant de la production privée.
Défis actuels
Face à la mondialisation économique, la Senelec doit relever plusieurs défis, notamment :
1. Le financement de son développement pour répondre à une demande croissante en énergie.
2. L’intégration de la libéralisation du secteur énergétique, suivant les réformes adoptées en 1998 :
Ouverture de la production électrique au secteur privé pour la création et la gestion de centrales ;
Maintien du monopole de Senelec sur le transport de l’électricité à l’échelle nationale ; Exclusivité de la distribution dans son périmètre.
Enjeux stratégiques Pour maintenir son rôle de moteur du développement économique, la Senelec doit poursuivre ses efforts d’innovation, renforcer ses capacités financières et collaborer avec les acteurs privés tout en garantissant la stabilité et l’efficacité du système énergétique sénégalais.

